Parentalité et bon vin, on se bonifie!

Bonjour bonjour,

Mercredi 4 septembre 2019, je me suis levée ce matin avec le sourire, mes enfants étaient de bonne humeur et préparaient seuls le petit déjeuner sous le regard mi-amusé mi-médusé de mon père. Et bien ça m’a fait énormément rire, ce tourbillon de joie à 7h50.

Il y a six ans maintenant j’étais pas loin de devenir maman pour la première fois et ce que je voulais à ce moment là c’était une bonne éducation pour mon bébé. Je mettais un point d’honneur à la politesse, le sourire, et la bonne éducation en général. Aujourd’hui, pour ce même grand garçon de bientôt six ans ce que je veux, ce que nous voulons c’est : l’élever.

Nous avons beaucoup évolué, et heureusement ! Notre regard a changé, notre bienveillance a grandit avec nos enfants et avec notre famille qui s’agrandissait. J’ai vécu mes deux dernières grossesses de façon radicalement différentes, la première m’a littéralement effrayée tandis que la dernière, bien que j’ai mis six mois à l’apprécier pleinement a été vécue plus sereinement.

Avant, nous avions vraiment la main leste, aujourd’hui il devient de plus en plus rare que les enfants reçoivent une fessée, pas par rapport à la loi, mais bien parce que nous souhaitons les ÉLEVER dans l’amour, la sérénité. Remplir leurs réservoirs de bienveillance, qu’ils apprennent à s’aimer. Nous voulons également qu’ils se sentent en sécurité avec nous, qu’ils n’aient pas peur et se sentent nos égaux.

J’ai pris conscience que nos enfants sont justement des ENFANTS et ça en partie grâce à une amie qui m’a dit très clairement à la rentrée précédente que je ne peux pas gérer les enfants pendant le temps scolaire. Je leur donne une éducation mais c’est ensuite au corps enseignant de donner ses règles et tant pis. J’ai donc commencé à arrêter de culpabiliser sur l’imperfection toute relative de notre tribu.

Nous essayons de profiter pleinement de cette jolie fratrie, de passer de vrais bons moments nous voulons que plus tard ils aient des souvenirs de jolis moments passés au bord de la mer, à la montagne… Et pour ça, moi la casanière je dois souvent me faire violence et même me forcer parce que tout ceci n’est absolument pas naturel pour moi.

J’accepte mieux que les filles aient plus de mal à faire leur nuit que les garçons, même notre petit cinquième semblait plus enclin à faire ses nuits que la quatrième qui a toujours le sommeil fragile. Et surtout, j’arrête de culpabiliser pour ça.

J’ai compris que bien souvent j’exige des enfants qu’ils sachent parfaitement gérer leurs émotions, là où moi même je suis dans l’apprentissage. Donc le « faites ce que je dis et non ce que je fais » s’applique. J’essaie de me corriger et leur donner les clés de la gestion des émotions tout en faisant de notre mieux pour les comprendre justement.

Il y a encore beaucoup à dire, mais je crois que tu as compris l’idée, avec le temps nous avons changé, repensé notre vision de notre vie, de nos enfants et plus récemment nous avons repensé la vie. Grâce à différentes lectures, au réseaux sociaux aussi, à des discussions avec des gens de tous horizons. Bien sûr, nos valeurs n’ont pas changé mais même pour cela nous avons évolué dans notre façon de les vivre et en faire envie aux enfants.

Je pense pouvoir dire que nous sommes devenus une famille plus sereine, et j’en suis fière !

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