
Bonjour bonjour,
Non non, je ne suis pas folle, je sais qu’il me reste encore pas mal de temps avant d’accoucher puisque nous sommes en mars et que mon bébé doit naître en septembre… Mais en discutant avec l’une d’entre vous, elle m’a demandé si je souhaitais de nouveau accoucher chez moi ou non, je me suis donc dit que peut-être t’exposer nos envies pour ce petit être pourrait être intéressant. Je vais également en profiter pour te parler de notre projet de naissance qui, n’est pas tout à fait abouti puisque nous avons quelques mois devant nous.
Alors, je sais que quelques jours ou semaines après la mort de mon bébé j’avais dit que si nous avions un jour la joie d’accueillir un nouveau bébé il naîtrait chez nous. Sauf que, j’ai changé d’avis, alors je ne remets absolument pas mon précédent accouchement en cause au contraire, je suis d’ailleurs toujours en contact avec ma sage-femme régulièrement. Hélas, celle-ci est partie en Bretagne en juillet, et un accouchement à domicile c’est un lien très particulier avec le professionnel de santé, pas du tout comme dans un établissement, et je ne me sens pas vraiment capable de recommencer. Lorsque nous avons eu les résultats d’autopsie, le médecin nous a dit que dans le cas où nous aurions un autre enfant nous pourrions demander des examens un peu poussés pour vérifier que tout va bien pour cet enfant. Nous avons donc pris la décision, à deux, que je serais suivie et accoucherais à l’hôpital publique toulonnais. C’est dans cet hôpital que j’ai accouché de mon petit deuxième, et tout avait été parfait. D’ailleurs lorsque j’ai vu la sage-femme elle m’a confirmé que tout est possible dans chaque salle d’accouchement même si toutes ne sont pas dîtes « salle physiologique ». Très sincèrement je ne sais pas encore dans quelle position se fera l’accouchement à proprement parler car il me semble qu’on verra ça au moment venu.

Je ne sais pas exactement ce que je veux, néanmoins je peux déjà te dire ce que je ne souhaite pas pour une naissance la plus physiologique possible :
– pas de péridurale, mais je pense que c’est évident,
– pas d’épisiotomie,
– pas de perçage instrumental de la poche des eaux,
– pas trop de contrôle de l’ouverture du col de l’utérus, sauf si vraiment ça prend beaucoup de temps,
-pas de bain à la maternité, nous le donnerons quand ce sera le moment chez nous,
– que je puisse bouger/faire du ballon/prendre un bain si c’est possible,
– pouvoir se sentir cocooné, sans plafonnier dans le visage surtout si c’est de nuit,
– si possible, que j’attrape moi même le bébé,
– le laisser en peau à peau le plus longtemps possible avant de l’habiller,
– démarrer l’allaitement quelques minutes après la naissance (à chaque fois ça s’est passé comme ça mais au cas ou).

Nous pensons vraiment demander les tests complémentaires pour vérifier que tout se passe bien dans son petit corps, je pense en parler en juillet ou août de façon concrète à l’hôpital histoire que ma demande soit prise en compte sérieusement et pas à la légère car j’aurai du mal à supporter ne pas être prise au sérieux à ce moment là.
J’avais envie de profiter de cet article pour t’expliquer pourquoi je parle plus de grossesse et maternité que d’éducation de nos enfants. En toute humilité, je crois que j’ai plus de recule et de légitimité à parler de quelque chose que j’ai vécu de façon aboutie 5 fois déjà. Parler d’éducation et donner des leçons serait gonflé de ma part puisque je n’ai que 6 ans d’expérience et que nous apprenons tous les jours. J’ai horreur de lire certaines choses venant de mamans qui fortes de leur grande unique expérience d’un enfant de l’âge de mon grand voire plus jeune expliquer ce qu’il faut penser et ce que les autres doivent faire. Lorsque j’aurai passé l’adolescence j’imagine que ça paraîtra plus normal… En tout cas a mes yeux ça le sera ! Parce qu’alors je lis certaines choses sur les réseaux sociaux essentiellement qui me font bondir ! En revanche, si les livres qui nous servent peuvent t’intéresser n’ hésite pas à me le dire je les partagerai avec grand plaisir.