
Cette semaine ce n’est pas simple, cette semaine absolument tout nous ramène à toi !
Mardi nous aurions dû fêter tes 6 mois, je me demande comment tu serais, potelé ? ferais-tu toujours des câlins ?
Tiendrais-tu assis ou bien prendrais-tu plus ton temps ?
Qu’est-ce qui te ferait rire ? Les bisous sur le ventre ? dans le cou ? les quatre grands ?

Comment t’entendrais-tu avec ta sœur juste avant ? heureusement qu’il y a eu ce baiser donné la veille de ta mort, vous saviez sûrement tous les deux.
Pas nous…
Dans quelle taille de vêtement entrerais-tu ? si tu avais continué sur ta lancée, tu serais proche du 12 mois j’imagine, peut-être même plus.
Combien de temps t’aurais-je allaité ? je voulais trois mois et pas plus, aussi je ne sais pas…
Tellement de questions sans réponse c’est terrible, épuisant même !

Ce matin, nous aurions dû avoir quelques réponses, concernant ton décès. Encore un peu de patience hélas…
C’est dur de se dire que les seules réponses que nous allons peut-être avoir concernent ton absence, ton départ.
Je l’appréhendais cette semaine, tellement que ta sœur a été dure, nous empêchant de dormir, testant nos limites physiques et morales.
Et puis on se rappelle que quand même on aimerait que toi aussi tu nous empêches de dormir par tes pleurs plus que par ton absence qui nous tord le ventre.

Cette douleur lancinante, sournoise qui se manifeste à la moindre contrariété, au moindre souci.
Mais tu sais quoi, grâce à toi on apprécie beaucoup plus les bons moments dans nos vies, les grands boudins aussi.
Ce sapin qui avait une saveur si particulière, penser à l’an dernier alors que tu étais dans mon ventre, au chaud et que j’étais si heureuse malgré les nausées.

Mon si petit bonhomme, si je pouvais te parler aujourd’hui, te serrer rien qu’une heure contre moi, sentir ton odeur, le creux de ton petit cou tout chaud et revoir ton sourire.
Bon sang que le temps est long, et nous avons tellement d’années avant de nous revoir ! Tu es là, présent à chaque instant lorsque mon esprit s’éveille.

Mon Valou, bébé trop chou.