Bonjour bonjour,
Il y a quelques temps, une mode sur les blogs et Youtube est née, écrire à son soi de 16 ans. J’ai écrit cette lettre moi aussi et je l’ai gardé pour moi, la seule personne qui l’a lue est mon mari.
Mais aujourd’hui, je voulais quand même partager un petit peu de mon ressenti de ces dernieres semaines.
Comme je me suis sentie « abandonnée » par des gens très important pour moi j’ai eu le temps d’une bonne introspection, et le moins que je puisse dire c’est que vraiment tout a changé!
J’étais une ado mal dans ma peau, je pleurais beaucoup beaucoup. D’ailleurs lorsque je vivais chez mes parents le grand jeu de TOUS les soirs durant le dîner était de me faire pleurer. J’étais donc humiliée chaque jour ou presque, lorsqu’il y avait du monde à la maison par exemple. Bien entendu, lorsque c’etait mes copines au contraire, là c’était encore plus amusant de me pousser à bout pour ensuite me hurler dessus qu’il fallait vraiment que j’arrête de pleurer pour rien… Soit disant l’humiliation endurcit, c’etait donc pédagogique et en toute bienveillance pour m’aider…
Puis, selon ma mère j’étais à la limite de l’obesité (en rentrant dans du 36…) donc j’étais au régime une semaine sur quatre environ. J’ai malgré tout un bon métabolisme car je ne suis jamais devenue réellement obèse. Elle me disait qu’après avoir eu mon premier enfant je serais vraiment ENORME et se disait très inquiète pour mon avenir.
J’avais peur de finir seule, de ne rencontrer personne qui voudrait de moi. J’avais peur de ne pas pouvoir fonder ma famille, avoir des enfants. Je pense que mes angoisses étaient fondées puisque j’entendais à longueur de soirée que je n’avais pas grande valeur.
Aujourd’hui mon mari dit que j’ai un coeur de pierre car je pleure rarement. L’autre jour j’ai eu mon père au téléphone qui m’a dit que moi aussi je pleure tout le temps, et bien non. Vouloir enfermer les gens dans les cases ne les fait pas entrer dedans!
Pour ce qui est de mon obésité certaine à partir de mon premier enfant, je peux dire aujourd’hui qu’après ma petite quatrième je rentrais dans du 34. Oh non, je ne l’ai pas fait pour prouver à n’importe qui, quoi que ce soit. Je l’ai fait pour moi et uniquement pour moi. Pour la première fois de ma vie je me suis sentie bien dans mon corps et mieux dans ma tête. Bon, j’ai quand même pris des remarques par la famille car de toute façon il y a toujours quelque chose à dire, mais je m’en fiche. Je ne fais pas de remarque aux gens qui prennent du poids moi.
Et enfin, je suis mariée et maman de quatre enfants et bientôt cinq.
Je suis heureuse dans ma vie de femme, d’épouse et de maman. Je peux même dire que je me sens de plus en plus épanouie chaque jour. Non non, je ne depeins pas un tableau idyllique de ce qu’est ma vie parce qu’ enchaîner les gastros, varicelles, bronchiolite etc cet hiver m’a épuisé, mais je me sens bien dans le rôle de veilleuse. Je ne dis pas non plus que nous sommes LE couple parfait car il n’existe pas de standard, juste que notre façon de vivre nous convient et nous rend heureux.
En bref, à 16 ans j’allais mal et à 30 ans je vais bien. Alors si toi aussi tu te poses des questions, tu doutes et tu es malheureuse, n’oublie pas que tout peut changer, il faut juste accepter d’etre heureuse et pourquoi pas créer les changements soi même. Il ne faut pas hésiter à parler de tes angoisses pour trouver d’où elles viennent.
Et surtout, surtout ne pas se comparer aux autres!!
Et toi, tu as passé des caps de bonheur dans ta vie? Tout à changé?
Merci, ça redonne espoir 🙂
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